Charles Stankievech crée des « œuvres sur le terrain », faisant appel à la matérialité de l’électromagnétique, au véhicule de l’architecture et à la stratégie des institutions. À l’intérieur d’une pratique conceptuelle, il utilise le commissariat d’exposition, la pédagogie et l’écriture comme formes d’art à part entière. Sa démarche pluridisciplinaire et éclatée se reflète à même ses œuvres qui prennent des formes aussi variées que la sculpture, l’installation, le film, la photographie et la performance, tout en combinant des composantes allant de la lumière au son en passant par des documents d’archives ou encore des œuvres d’autres artistes. Stankievech explore des notions liées, entre autres, au lieu et au paysage, au contexte géopolitique contemporain et à l’histoire de la technologie.

LOVELAND, 2009-2011, Charles Stankievech, Vidéogramme haute définition, 5 min., trame sonore par Tim Hecker, livre à édition limitée de « The Purple Cloud » de Matthew Phipps Shiel, émeraudes synthétiques de Chatham.
© Charles Stankievech • Photo : Richard-Max Tremblay