Recoupant sculpture, performance et vidéo, l’exposition Lili Reynaud-Dewar: I Want All of the Above to Be the Sun [Je veux que tout ce qui précède soit le soleil] constitue une incursion à même les grands courants de la pratique récente de l’artiste française Lili Reynaud-Dewar. Depuis près de 20 ans, elle crée des environnements et des situations dans lesquels elle met en scène son propre corps, ainsi que celui des autres, pour évoquer la vulnérabilité et l’empowerment associés aux actes de prise de position publique.

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Commissarié par : Mark Lanctôt

Lili Reynaud-Dewar, Sans titre (Hiver 2022), 2022
Aluminium, 134 x 49 x 78 cm
Collection du Musée d’art contemporain de Montréal
Achat, grâce au Symposium des collectionneurs 2022, Banque Nationale Gestion privée 1859
Photo : avec l’aimable permission de l’artiste et Layr Vienna

Lili Reynaud-Dewar, I Want All of the Above to Be the Sun (Tabakalera) (arrêt sur image), 2020
Monobande, couleur, 26 min 48 s.
Avec l’aimable permission de l’artiste et C L E A R I N G, New York/Brussels/Los Angeles & Layr, Vienna
©Lili Reynaud-Dewar

Cette exposition rassemble pour la première fois plus d’une trentaine de vidéos qu’elle a produites au fil des années et dans lesquelles elle danse, le corps peint, dans les espaces vides des musées, des centres d’exposition et des résidences d’artistes qui l’ont invitée, ainsi qu’une série d’autoportraits en aluminium poli, récemment entamée, pour former un dialogue entre des œuvres ou des répétitions de mêmes gestes exécutés dans des médiums et des contextes différents.

L’exposition présente aussi l’installation vidéo chorale (quatre projections en simultané) Rome, 1er et 2 novembre 1975 (2019-2021), initiée par Lili Reynaud-Dewar lors de son séjour à la Villa Médicis à Rome. Revenant sur les dernières heures du cinéaste et écrivain polémiste Pier Paolo Pasolini, l’œuvre reconstitue sa dernière interview et les circonstances entourant son assassinat, avec la collaboration d’une vingtaine de proches de l’artiste qui y incarnent le cinéaste et son compagnon, le jeune Giuseppe Pelosi.
   

Lili Reynaud-Dewar, Rome, 1er et 2 novembre 1975 (arrêt sur image), 2019-2021
Installation vidéographique à 4 canaux, couleur, son, 35 min 1 s.
Avec l’aimable permission de l’artiste et de C L E A R I N G, New York/Bruxelles/Los Angeles & Layr, Vienne
©Lili Reynaud-Dewar
 

Entrevue de l’artiste

Plongez au cœur de notre nouvelle exposition avec cette entrevue de Lili Reynaud-Dewar et découvrez les coulisses du fabuleux travail de l’artiste.

Cette vidéo est aussi disponible en langue des signes québécoise (LSQ).

Conférence de Lili Reynaud-Dewar : “Jamais seule”

À l’occasion de son exposition , l’artiste Lili Reynaud-Dewar a prononcé une conférence sur son parcours et son œuvre. L’événement s’est déroulé le 16 mai 2023 au Centre Canadien d’Architecture, à Montréal.

Née à La Rochelle en 1975, Lili Reynaud-Dewar vit et travaille à Grenoble. Elle est professeure à la Haute École d’art et de design Genève (HEAD). Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles en Europe, en Amérique du Nord ainsi qu’en Australie, et a également été présenté lors d’innombrables expositions collectives. Ses œuvres se retrouvent dans de nombreuses et prestigieuses collections, dont celles du Centre Pompidou, du MoMA, de la Fondation Pinault, du Cnap, du Capc, ainsi que plusieurs Frac. Elle est la lauréate du Prix Marcel Duchamp 2021.

L’installation vidéo Rome, 1er et 2 novembre 1975 comprend des scènes de violence qui peuvent heurter certains spectateurs.

Ces ressources visent à rendre les activités du MAC plus accessible à la diversité capacitaire et incluent des vidéos en langue des signes québécoise (LSQ), un parcours d’exposition audiodécrit et des textes en gros caractères.

Découvrir les contenus accessibles

Découvrir le parcours audiodécrit de l’exposition