Salon de lecture Lili Reynaud-Dewar
Inspirés par l’exposition Lili Reynaud-Dewar: I Want All of the Above to Be the Sun [Je veux que tout ce qui précède soit le soleil] présentement à l’affiche, nous avons assemblé une sélection d’ouvrages à ajouter à vos lectures!
Lili Reynaud-Dewar | Pasolini | Inspirations | Varia | Collection du MAC
ÉCRITS SUR ET PAR LILI REYNAUD-DEWAR (sélection)
« In Conversation: Performance Artist Lili Reynaud-Dewar and Elisabeth Lebovici on Dance, Art and the Institution »
ARTSPACE EDITORS, Artspace, Décembre 2019. – En anglais
EXPOSÉ·ES: d’après « Ce que le sida m’a fait » d’Élisabeth Lebovici
ALLEZARD, Clémence, Gregg BORDOWITZ, Moyra DAVEY, et al., Paris : Palais de Tokyo | Fonds Mercator, 2023, 256 p. – En français
Soleil Politique
BAL-BLANC, Pierre (éd.), Paris : Paraguay Press, 2014, 210 p. – En anglais
« Lili Reynaud-Dewar in conversation with Helga Christoffersen »
CHRISTOFFERSEN, Helga, Cura Magazine, no 19 [Hiver 2015] : 81-97. – En anglais
Lili Reynaud-Dewar: Live Through That?!
CHRISTOFFERSEN, Helga et al., New York : New Museum of Contemporary Art, 2014, 70 p. – En anglais
The Heptahedron, Complete Series of Side Magazine
D’O, Yasmine, Saâdane AFIF (éd.), Berlin : Wirklichkeit Books, 2022, 8 volumes. – En anglais
« Lili Reynaud Dewar »
DUPUIS, Dorothée, 02. – En français
TGMFS: Teeth Gums Machines Future Society
GORTZAK, Roos et al., Berlin : Hatje Cantz Verlag, 2018, 272 p. – En anglais
« Lili Reynaud-Dewar, My Epidemic (Texts About My Work And The Work of Other Artists) »
MERMET, Anna, Critique d’art [en ligne], notes de lecture, mise en ligne le 4 novembre 2016, consulté le 16 juin 2016. – En français
« Quand Maïa rappe à la Villa »
REYNAUD-DEWAR, Lili, dans Tiphanie BLANC, Ramaya TEGEGNE et al. (éd.), Wages For Wages Against – Volume 1 – We are not where we need to be, but we ain’t where we were, Bruxelles : L’Amazone, 2023, p. 161-189 – En français
My epidemic: (texts about my work and the work of other artists)
REYNAUD-DEWAR, Lili, Dijon : Les Presses du Réel, 2015, 208 p. – En anglais
Le musée absent. Préfiguration d’un musée d’art contemporain pour la capitale de l’Europe
SNAUWAERT, Dirk (éd.), Bruxelles : WIELS et Fonds Mercator, 2017, 224 p. – En français ou en anglais
Lili Reynaud-Dewar: Interpretation, Kunsthalle Bassel
THOREL, Benjamin, Adam SZYMCZYK (éd.), Paris : Paraguay Press, 2013, 128 p. – Bilingue français-anglais
PIER PAOLO PASOLINI
L’ultima intervista di Pasolini
COLOMBO, Furio et Gian Carlo FERRETTI, Paris : Allia, 2010, 62 p. – En français
Pasolini
DE CECCATTY, René, Paris : Gallimard, collection Folio biographies, 2005, 257 p. – En français
Survivance des lucioles
DIDI-HUBERMAN, Georges, Paris : Les Éditions de minuit, collection Paradoxe, 2009, 144 p. – En français
Pétrole
PASOLINI, Pier Paolo, Paris : Gallimard, collection L’Imaginaire, 2023 (1992), 649 p. – En français
Écrits corsaires
PASOLINI, Pier Paolo, Paris : Flammarion, 2018, 304 p. – En français
LES INSPIRATIONS DE LILI REYNAUD-DEWAR
New York City in 1979
ACKER, Kathy, New York : Top Stories, 1986, 24 p. – En anglais
Dans ma chambre
DUSTAN, Guillaume, Paris : P.O.L., 2005, 154 p. – En français
Lady into Fox
GARNETT, David, Londres : Chatto and Windus, 1922, 91 p. – En anglais
Ce que le sida m’a fait: art et activisme à la fin du XXe siècle
LEBOVICI, Elisabeth, Genève : JRP-Ringier, collection La Maison rouge, 2017, 360 p. – En français
Baton Sinister
MELGAARD, Bjarne, Tønsberg : Haugar Art Museum, 2012, 176 p. – En anglais
The Importance of Being Iceland
MYLES, Eileen, Los Angeles : Semiotext(e), série Active Agents, 2009, 368 p. – En anglais
VARIA
« Fans of Feminism: Re-writing Histories of Second-wave Feminism in Contemporary Art »
GRANT, Catherine, Oxford Art Journal, 34, no 2 [2011] : 265-286. – En anglais
« Where loneliness can lead »
ROSE HILL, Samantha, Aeon, 16 octobre 2020. – En anglais
EXPLOREZ LA COLLECTION DU MAC
Dans le cadre de l’exposition Lili Reynaud-Dewar, I Want All of the Above to be the Sun, nous vous invitons à explorer une sélection d’œuvres de la collection du MAC qui reprennent certains thèmes chers à l’artiste française tels que les relations entre le corps, l’abstraction, la performativité, l’écriture…
Françoise Sullivan, Maurice Perron et Jean-Paul Riopelle, Danse dans la neige, 1948-1977
Pour cette première publication, nous avons choisi Danse dans la neige, une performance emblématique de la modernité québécoise. Le 28 février 1948, Françoise Sullivan improvise une danse dans les environs enneigés d’Otterburn Park, à l’extérieur de Montréal, près de la maison de campagne de Jean-Paul et Françoise Riopelle. Certaines des photographies prises par Maurice Perron à l’occasion sont reproduites dans les pages du manifeste Refus global, tandis qu’un film de la performance, tourné par Jean-Paul Riopelle, a été malheureusement perdu.
Kate Craig, Delicate Issue, 1979
Delicate Issue est une vidéo de l’artiste canadienne Kate Craig réalisée en 1979. L’œuvre propose une exploration systématique du corps nu de l’artiste qui, loin de dévoiler son identité, capte des détails en gros plan, transformant son corps en une quasi-abstraction.
Suzy Lake, Pre-Resolution: Using the Ordinances at Hand, No. 12, 1984-85
Cette œuvre, tirée d’une série, est réalisée par l’artiste canado-américaine Suzy Lake entre 1984 et 1985, quelque temps après s’être installée à Toronto après avoir passé près d’une décennie à Montréal. Dans la série, l’artiste se photographie en train de percer un mur à coup de marteau. Cette relation du corps féminin avec l’espace architectural met en scène une exaspération certaine face à une émancipation qui se laisse toujours attendre.
Jana Sterbak, Sans titre (For Terry Last), 1993
Réalisé par l’artiste canadienne Yana Sterbak, Sans titre (For Terry Last) rassemble un stylo plume rempli de sang séropositif, un mouchoir imbibé de ce même sang ainsi qu’un cahier où l’on peut lire « Michael ami de Terry ». L’installation très intime présente les traces d’une action qui, en raison de sa nature, devient un hommage aux victimes du sida : des mots écrits en sang séropositif par un ami de l’artiste décédé depuis.
Sorel Cohen, Après Bacon / Muybridge, 1978
Cette image, tirée d’une série de 12 portant le même titre, évoque la décomposition du mouvement (Eadweard Muybridge, 1830-1904) et l’abstraction du corps (Francis Bacon, 1909-1992). Deux corps masculins performent une action de prime abord difficile à définir, mais qui évoque à la fois violence et érotisme.
Valérie Blass, Femme-panier, 2010
Cette sculpture produite par l’artiste montréalaise Valérie Blass est un assemblage dont la somme des éléments produit un effet déroutant. À la fois agressive et fragile, cette figure féminine sans tête est tout autant définie par son habillement incongru, voir ringard, que sa posture.