Dana Michel
D’une durée de trois heures dans un espace ouvert à la déambulation, MIKE affirme une esthétique de l’errance dont Dana Michel est devenue la garante au fil des créations. Une performance autour de la culture du travail, du respect de soi, une réflexion en action sur la possibilité de vivre sereinement des vies publiques qui reflètent nos vies intérieures. – Enora Rivière
Dana Michel est une chorégraphe et performeuse dont le travail est axé autour du live-art. Son travail évolue à l’intersection de la sculpture, de la comédie et de la poésie. Basée à Montréal, elle est actuellement en tournée avec quatre performances solos : YELLOW TOWEL, MERCURIAL GEORGE, CUTLASS SPRING et MIKE. En 2014, elle a reçu l’ImPulsTanz Award (Vienne) et a été reconnue par le New York Times parmi les chorégraphes marquants de l’année. En 2017, elle s’est vu décerner le Lion d’argent pour l’innovation en danse à la Biennale de Venise. En 2019, elle a reçu l’ANTI Festival International Prize for Live Art (Kuopio, Finlande). En 2022, le Conseil des arts du Canada lui a attribué le prix Jacqueline-Lemieux en reconnaissance de sa contribution à la danse au Canada. En 2024, elle a été récompensée par le Prix de la danse de Montréal catégorie Tournée internationale.
Daniel Barrow
Daniel Barrow réunit ici plusieurs extraits de son « spectacle de marionnettes numériques » I Can’t Stop Looking at You. Conçu en grande partie pendant la pandémie, Daniel raconte l’histoire d’une personne adolescente queer qui se retrouve prise dans un duel de regards érotique avec la peinture d’un clown triste, accrochée dans un musée, et s’abandonne à une profonde rêverie somnolente sur l’amour, l’isolement et la mortalité.
Artiste établi à Montréal, Daniel Barrow travaille en sculpture, collage, installation et performance, mais sa pratique porte principalement sur le dessin. Il est surtout connu pour son utilisation d’un rétroprojecteur pour présenter des récits en images prenant la forme d’« animations manuelles », alliant les méthodes et les récits culturels du cinéma, de la bande dessinée, de l’animation et du spectacle de lanterne magique. Lors de cette présentation, Barrow mettra en relief l’étendue du travail qu’il a produit en tant qu’« animateur manuel ». Barrow utilise des rétroprojecteurs de même qu’un archaïque logiciel d’animation AMIGA de la fin des années 1980, appelé « Delux Paint », traduisant les gestes du cinéma en une sorte « spectacle de lanterne magique » numérique.
Les œuvres de Barrow ont été présentées un peu partout au Canada et à l’étranger. Il s’est produit au Walker Art Center (Minneapolis), au PS1 Contemporary Art Center (New York), au Museum of Contemporary Art (Los Angeles), à l’Internationale Kurzfilmtage Oberhausen, au festival TBA du Portland Institute for Contemporary Art et au London Film Festival du British Film Institute. Barrow a remporté le Prix Sobey pour les arts en 2010 et le Prix Glenfiddich Artiste en résidence en 2013.
L’orchestre d’hommes-orchestres (L’ODHO)
CHAMBRE AVEC VUES
Trois heures durant, L’orchestre d’hommes-orchestres s’active autour d’un vieux lit de métal à faire rebondir des musiques sur des tableaux vivants. Les actions s’enchaînent, tournent en boucle et se répondent au fil des pérégrinations du public. Des objets prennent vie, dans leur banale splendeur, comme les prémices de mémoires retrouvées. Ça grésille, ça roucoule, ça déborde, comme un cours d’eau qui sort de son lit.
Conception : L’orchestre d’hommes-orchestres
Avec : Bruno Bouchard, Jasmin Cloutier, Simon Elmaleh, Benoit Fortier, Philippe Lessard Drolet et Danya Ortmann
Sonorisation : Frédéric Auger
Éclairage : Philippe Lessard Drolet
TRANSCONTINENTAL TRICYCLES
Transcontinental Tricycles est une installation sonore mouvante tripartite qui sublime la notion de débris. Chaque coup de pédale interroge la beauté et célèbre l’inutile, de la déchetterie à la salle de concert.
Conception : L’orchestre d’hommes-orchestres
Performance : Julie Cloutier Delorme, Maggy Flynn et Chloé Surprenant
L’orchestre d’hommes-orchestres est un collectif d’artistes-musiciens indisciplinés formé à Québec en 2002. Inclassable, à la frontière de plusieurs disciplines artistiques, L’ODHO se définit comme un chantier permanent des arts vivants. Il a une vingtaine de productions à son actif, pour la scène ou pour l’espace public, parmi lesquelles Joue à Tom Waits, Cabaret brise-jour, Tintamarre caravane, Les Palais et Kitchen Chicken. Ses productions ont été présentées dans plus de 90 villes réparties dans une vingtaine de pays d’Europe, d’Amérique et d’Océanie. Entre autres reconnaissances, L’ODHO a reçu le Prix de la Ville de Québec en 2015, et a été choisi par Robert Lepage pour recevoir, de la fondation Glenn Gould, le Prix Protégé de la Ville de Toronto 2013.
Nadège Grebmeier Forget
Sous les imposantes structures visuelles de la Société des arts technologiques (SAT), cette expérience sensorielle entrelace lumière, son et mouvement. Naviguant entre fascination et répulsion, Me.a.rrymaking interroge la place de l’individu dans un collectif où l’intensité du moment perturbe et redéfinit la perception des corps et des paysages mentaux. Au travers des regards démultipliés, l’artiste se réinvente et se reconfigure, manifestant dans une synchronie presque saturnienne. La performance explore le pouvoir transformateur de l’abondance, tout en révélant la tristesse insidieuse qui sous-tend les célébrations. Entre l’élévation des corps collectifs et les sensations partagées, Grebmeier Forget invite à observer ce qui se cache dans les profondeurs des désirs et des désordres inconscients.
Nadège Grebmeier Forget explore la performativité de l’image et la transformation de soi à travers des œuvres hybrides mêlant performance, installation, collage et peinture. Son travail interroge les tensions entre le geste et le regard, l’excès et la retenue, l’intime et le spectaculaire. En utilisant le maquillage, le corps et des matériaux éphémères, elle active des rituels de métamorphose où désir, consommation et construction identitaire se croisent et se confrontent.
Son œuvre a été présentée au Canada et à l’international, notamment à la Fondation PHI, à la Fonderie Darling, au Musée d’art de Joliette, à Basement (Berlin), à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) et au centre Astérides (Marseille). Première artiste en art performance à recevoir le prix Pierre-Ayot (2019), elle a également vu ses recherches publiées par AWARE (Paris), Routledge (Royaume-Uni) et d’autres plateformes.
Audrée Juteau, Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey et Marilyne St-Sauveur
Dans un récent ouvrage de l’anthropologue Anna Lowenhaupt Tsing, Le champignon de la fin du monde, on apprend que le champignon matsutake ne pousse que dans les ruines du capitalisme, dans ces forêts rasées, ces paysages dévastés par l’exploitation où l’on ne croyait plus aucune vie possible, amenant une lueur d’optimisme. Mystic-Informatic s’empare du champignon comme métaphore et propose la danse comme force résistante capable d’insuffler une nouvelle vie aux déchets technologiques : des matériaux technologiques dépassés.
Par la danse et les corps, la technologie se détourne de ses fonctions premières réelles, et nous nous y connectons de façon sensorielle, corporelle et imaginative. Dans un esprit punk, apocalyptique et féministe, nous redonnons le pouvoir à la danse et exorcisons notre désespoir écologique.
Audrée Juteau (Rouyn-Noranda), Zoey Gauld, Catherine Lavoie-Marcus, Ellen Furey et Marilyne St-Sauveur (Montréal) œuvrent autour des notions du collectif et des pratiques artistiques transdisciplinaires. Elles se rassemblent au sein de L’Annexe-A, un organisme fondé par Audrée Juteau en Abitibi-Témiscamingue en 2018, dans un désir de décentraliser la pratique de la danse contemporaine et de la performance. Ce même désir de décentralisation est également propre à la démarche chorégraphique des œuvres portées par L’Annexe-A. Ensemble (ou en partie), les artistes ont cocréé Mystic-Informatic et Mystic- Métallic (en cours), des œuvres qui explorent la relation entre le vivant, la nature et la politique. Chacune, à sa manière, défend une approche de la danse qui défie les hiérarchies, favorise l’intelligence collective et met en question les normes sociales et esthétiques. L’une d’entre elles dirige le centre d’artiste l’Écart, d’autres enseignent et font de la recherche.
Laylit
Laylit est un collectif et une plateforme célébrant la musique et les artistes issus du monde arabe/SWANA et de ses diasporas. Depuis maintenant six ans, leurs soirées sont devenues des incontournables de la scène culturelle et du nightlife d’Amérique du Nord. Forte de plusieurs mentions dans des médias tels que le New York Times et Pitchfork, ainsi que trois évènements Boiler Room à New York, Washington D.C. et Montréal, la soirée se déploie dans plus de dix villes nord-américaines et européennes.
Les soirées sont un véritable voyage musical. Le son de Laylit se distingue par son alliage du chaâbi, de la dabké, du mahraganat, du hip-hop et de la pop arabe avec des musiques électroniques (techno, breakbeat, hyperpop) inspirées des scènes underground de New York et Montréal.
Laylit valorise l’inclusivité et l’unité entre les cultures, les langues, les dialectes, les religions, l’identité et les orientations sexuelles.
le désert mauve
Inspiré par le roman éponyme de la poète Nicole Brossard, le désert mauve développe une relation sensible entre les sons et les images, à travers des œuvres vidéo et des performances qui oscillent entre paysages fluides, horizons infinis et danses microscopiques. Les tableaux abstraits que Charline Dally crée par l’entremise de la modélisation 3D et de la synthèse modulaire vidéo analogique, se caractérisent par des images lo-fi fluides et scintillantes, jouant avec nos modalités perceptives. Elle s’inspire des pratiques pionnières d’Hilma af Klint, des Vasulka, d’Auerbach et du courant de pensée hydroféministe. Au plan sonore, Gabrielle HB conçoit des espaces minimaux et enveloppants, misant sur la précision des gestes et la concision des systèmes utilisés. À l’aide de synthèse analogique, de voix et d’outils numériques, elle s’inspire du travail d’Éliane Radigue, de Suzanne Ciani et de Pauline Oliveros et compose des plages souples et lumineuses, délibérément lentes.
Musicienne et compositrice, Gabrielle HB oscille entre improvisation libre et constructions lentes. Elle trouve dans la performance des façons de faire éclore des formes de tendresse, de jeux et de transparence. Elle détient une maîtrise en arts sonores du London College of Communications (2021), et son plus récent album solo, Daily Scores, est paru en décembre 2023.
Charline Dally, artiste visuelle et réalisatrice, fusionne l’art vidéo, le textile et le verre sous la forme de films et d’installations. Portée par le potentiel subversif de la douceur radicale, elle envisage l’hypersensibilité comme un pouvoir. Diplômée du Fresnoy — Studio national et de l’Université du Québec à Montréal en arts visuels, elle a présenté sa première exposition monographique à Diagonale (Montréal) en mai 2024.
Gabrielle et Charline forment le duo le désert mauve. Elles ont présenté des performances audiovisuelles au Musée du Bas-Saint-Laurent, au festival MUTEK (Canada, Espagne, Argentine) et à la Société des arts technologiques, ainsi que des œuvres vidéo au Musée d’art de Joliette, au Ann Arbor Film Festival (Michigan), au Beijing International Short Film Festival (Pékin), aux Rendez-vous Québec Cinéma (Montréal) et à l’Athens Digital Arts Festival (Athènes).
Jamie Ross
Le cinéaste et artiste visuel Jamie Ross présente Prayer Machine, un montage kaléidoscopique réunissant le fruit de vingt ans de prises de vue en 8 mm, de nouvelles compositions musicales et des actions performatives. Conçue dans l’esprit de l’expérience de cinéma élargi utopique de Stan VanDerBeek, le Movie-Drome, inauguré dans la campagne de l’État de New York dans les années 1960, l’œuvre invite à une immersion sensorielle totale.
Ross s’associe aux artistes Han Chen et Christos Tejada pour réactualiser la tragédie d’Euripide, Les Bacchantes, où un chef d’État xénophobe et sexiste est renversé par les forces du dieu genderqueer de la danse grâce à une transe collective.
Avec Prayer Machine, la cadence des images captées par l’obturateur englobe le public dans une expérience qui rappelle la puissance de la fluidité et du rassemblement, chaque fois que des forces de division et de marginalisation prennent le dessus.
Jamie Ross est un artiste visuel, cinéaste et écrivain montréalais. Ses projets récents d’exposition sont le fruit de collaborations avec des zoologistes qui conservent une immense collection de mollusques victoriens, des premières ballerines de ballet à la retraite, ainsi que des païens incarcérés au Québec. Ross se sert de la sculpture, du collage, de l’image en mouvement et des écrits pour explorer les cultures, les codes et les comportements qui émergent de la clandestinité queer. Formé en linguistique, il a développé une sensibilité au langage, à la parole et au chant qui marque souvent ses projets. Pour Prayer Machine, Ross est accompagné de ses collaborateurs Christos Tejada et Han Chen, tous deux basés à Los Angeles. Tejada est un musicien, artiste visuel et sorcier fièrement formé hors académie, œuvrant dans le tatouage, le dessin, la peinture et le rituel. Chen, ancien sergent des forces armées américaines, est également danseur gogo professionnel, étudiant en médecine vétérinaire et prostitué.
Elisapie et Caroline Monnet, avec Hologramme
IKUMAK (LUMIÈRE)
Une œuvre d’Elisapie et Caroline Monnet
Musique revisitée par Hologramme
Éclairages : Julie Basse
Son : Alexandre Fallu
Elisapie et Caroline Monnet proposent une expérience musicale et visuelle inédite dans le dôme de la Société des arts technologiques (SAT). Elles envisagent leur œuvre comme une fusion d’éléments artistiques contemporains, nous transportant dans un grand voyage émotionnel, où les limites sont floues et les sensations deviennent viscérales. Dans cette traversée intense de 20 minutes, les mélodies des chansons de l’album Inuktitut d’Elisapie, portées par les motifs emblématiques de Caroline Monnet projetés à 360 degrés, brouillent les frontières entre calme profond et extase dansante. C’est accompagnée de l’artiste électronique Hologramme qu’Elisapie interprètera ses chansons. Ensemble, ils revisitent de nouveaux arrangements spécialement pensés pour cet événement.
L’attachement inconditionnel d’Elisapie à son territoire et à sa langue, l’inuktitut, demeure au centre de sa démarche de création. Née et élevée à Salluit, un petit village du Nunavik qui n’est accessible que par avion, Elisapie est une chanteuse-auteure-compositrice Inuk.
Sur Inuktitut, le quatrième album solo d’Elisapie, l’artiste inuite reprend dix chansons de rock et de pop classiques, allant des années 1960 jusqu’aux années 1990, traduites en inuktitut, sa langue maternelle. Il en résulte une trame sonore autobiographique émotionnelle, dans laquelle chaque chanson est associée à un être cher ou à un récit intime. Acclamé par le public aussi bien que la critique, Inuktitut a été finaliste pour le Prix de musique Polaris. En 2024, Elisapie s’est mérité un prix Juno dans la catégorie Artiste ou groupe autochtone contemporain, de même que cinq récompenses lors du Gala de l’ADISQ. Cette même année, Postes Canada a également émis un timbre en son honneur. Lors de la 54e édition des Juno, Elisapie était en nomination pour l’album de l’année et elle a reçu le prix pour l’album alternatif adulte de l’année 2025.
Caroline Monnet (Anishinaabe/Française) est une artiste multidisciplinaire originaire de l’Outaouais. Elle a étudié la sociologie et la communication à l’Université d’Ottawa et à l’Université de Grenade (Espagne). Ses créations ont été présentées entre autres à la Biennale du Whitney à New York, à la Biennale d’art de Toronto, au Musée KØS à Køge (Danemark), au Musée d’art contemporain de Montréal et au Musée des beaux-arts du Canada. Elle a également fait l’objet d’expositions individuelles au Musée des beaux-arts de Montréal, au musée Schirn de Francfort, à Arsenal Contemporary Art de New York, au Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière (France) et à l’Art Museum at the University of Toronto. Ses œuvres font partie de plusieurs collections permanentes en Amérique du Nord. En 2020, Monnet a reçu le prix Pierre-Ayot et a été finaliste au prix Sobey pour les arts. Elle s’est également vu décerner la bourse Merata Mita du festival Sundance et a été nommée Compagne des arts et des lettres du Québec.
Elle vit à Montréal et est représentée par la galerie Blouin Division.
MUTEK
MUTEK est un festival de musique électronique et de créativité numérique. Tourné vers la découverte et l’innovation, il offre une programmation éclectique réunissant artistes d’ici et de l’étranger à travers six soirées immersives uniques, en salles et en plein air, et plus de 80 performances audiovisuelles live du 19 au 24 août 2025. Le Village Numérique, un parcours d’installations numériques gratuit, vient bonifier l’expérience au cœur du Quartier des spectacles pour cette 26e édition.
En parallèle au festival, la 11e édition de MUTEK Forum rassemble artistes, institutions, chercheurs et chercheuses, pro de la technologie, expertes et experts du numérique et commissaires du 20 au 22 août 2025. Couvrant un large éventail de disciplines, dont la musique, l’intelligence artificielle (IA), la réalité étendue (XR), l’art numérique, le jeu vidéo, l’informatique quantique, l’architecture et le design, le Forum explore les intersections entre l’art, la technologie et la science, favorisant l’émergence de nouvelles idées et connexions.
SPURS avec Noël Transcendance Vezina
cowboy angel : atelier d’initiation à la danse en ligne
Noël tisse leur passion pour la danse en ligne country queer [SPURS NIGHT] dans l’univers de leur dernière œuvre [tiny angel creatures] pour offrir cet atelier à tous les niveaux et de façon continue. À travers les archétypes du cowboy et de l’ange, nous nous accorderons pas à pas, en célébration de la résilience queer.
Noël Transcendance Vezina est un.e artiste queer interdisciplinaire de danse et de mouvement basé à Montréal (Tiohtiá:ke / Mooniyang). Principalement formé.e au sein de la communauté, son processus est hautement intuitif et organique. Abordant la performance comme un moyen de se connecter en profondeur, à soi et aux autres, son travail prend souvent des formes éphémères et intimistes. Sa création la plus récente, tiny angel creatures, a été présentée en première en 2024 grâce au soutien du Conseil des arts de Montréal et de la Maison de la culture Notre‑Dame‑de‑Grâce.
S’appuyant sur l’histoire de la danse country et western LGBTQ+, SPURS est un événement de danse en ligne queer qui mêle des pas traditionnels à un large éventail musical, du honky‑tonk au new country jusqu’à la pop contemporaine. SPURS a été créé par l’actrice canadienne Kathleen Munroe en juin 2023. Noël est à la tête de la communauté SPURS de Montréal depuis décembre 2023. Les soirées SPURS sont ouvertes à tous – avec ou sans expérience – et offrent un espace nocturne dynamique et inclusif pour les personnes queers et leurs amis.