Découvrez nos deux parcours urbains en accès libre qui mettent en vedette des artistes d’ici. Une promenade qui combine des espaces extérieurs et intérieurs, d’où vous pourrez contempler des pièces majeures issues de la collection, parmi lesquelles une installation et neuf sculptures, intégrées au paysage urbain ou situées à proximité du MAC.

Parcours Ancrées dans la ville | Parcours Retour aux sources

Parcours Ancrées dans la ville

En explorant Montréal, faites une halte sur le site extérieur de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, près des boulevards Rosemont et de l’Assomption, le temps découvrir les sculptures en acier d’Ivanhoë Fortier et de Gord Smith.

Poursuivez votre parcours vers deux œuvres emblématiques, La Voie lactée de Geneviève Cadieux et La Joute de Jean-Paul Riopelle, qui vous émerveilleront de jour comme de soir.

Enfourchez votre vélo et partez à la rencontre de ces œuvres qui dialoguent avec le paysage urbain.

A. Ivanhoë Fortier, Sans titre, 1965

  Hôpital Maisonneuve-Rosemont

En 1965, le ministère des Affaires culturelles du Québec lance le Symposium du Québec, une manifestation majeure de la sculpture contemporaine qui se tient dans les jardins et les ateliers du tout nouveau Musée d’art contemporain de Montréal. En savoir plus

B. Gord Smith, Study “Canada Screen” Expo 67, 1965

  Hôpital Maisonneuve-Rosemont

L’œuvre Study “Canada Screen” Expo 67, de Gord Smith, a été réalisée dans le cadre du Symposium du Québec 1965, organisé par le ministère des Affaires culturelles du Québec, afin d’enrichir la collection du tout nouveau Musée d’art contemporain de Montréal. Composée d’éléments éclatés, cette sculpture est représentative de la démarche de Smith qui cherche à fixer le mouvement, la fugacité et l’intensité de la vie. En savoir plus

C. Geneviève Cadieux, La Voie lactée, 1992

  Toit du MAC, rue Sainte-Catherine

Posée en phare sur le toit du Musée d’art contemporain de Montréal, La Voie lactée, de l’artiste Geneviève Cadieux, veille sur la ville depuis l’inauguration de l’institution, en 1992, rue Sainte-Catherine. Devenue un symbole de Montréal, cette installation lumineuse interpelle autant qu’elle séduit par cette image de lèvres féminines qui se profilent contre le ciel. En savoir plus

D. Jean-Paul Riopelle, La Joute, 1969-1970, fonte vers 1974

  Place Jean-Paul Riopelle

Unique sculpture-fontaine de Jean-Paul Riopelle, La Joute constitue un ensemble monumental qui s’impose dans le Quartier international de Montréal. D’abord installée sur le site du Parc olympique, à l’occasion des Jeux d’été de 1976, elle se déploie, depuis 2004, sur la place Jean-Paul-Riopelle. D’une durée de 35 minutes, les présentations, où se mêlent des jeux de lumière, de brume et de feu, ont lieu du 15 mai au 15 octobre aux heures suivantes : 17 h 35, 18 h 35, 19 h 35, 20 h 35, 21 h 35 et 22 h 35. En savoir plus

Parcours Retour aux sources

Alors que Place Ville Marie fut le tout premier lieu de diffusion des activités du MAC qui y présenta, en mars 1965, sa première exposition, une rétrospective consacrée à l’artiste français Georges Rouault, l’esplanade PVM s’offre comme une invitation à découvrir les sculptures magistrales d’Ivanhoë Fortier, d’Yves Trudeau et d’Armand Vaillancourt. Poursuivez votre visite à l’intérieur de Place Ville-Marie, où d’autres œuvres fascinantes vous attendent, dont celle de l’artiste Charles Daudelin.

Rejoignez-nous ensuite au niveau Galerie afin de profiter de notre programmation artistique, éducative et événementielle!

Ces prêts de la collection du Musée d’art contemporain de Montréal s’inscrivent dans le projet de revitalisation de Place Ville Marie, propriété d’Ivanhoé Cambridge.

A. Armand Vaillancourt, Justice aux Indiens d’Amérique, 1957 

  1 Place Ville-Marie, rez-de-chaussée

Dans Justice aux Indiens d’Amérique, une œuvre réalisée à partir d’une seule pièce en bois de pin, l’échelle de la sculpture ainsi que son extrême dépouillement sont révélateurs de la façon dont Armand Vaillancourt a su combiner commentaire politique, engagement social et valorisation des matériaux. En savoir plus

B. Yves Trudeau, Cosmonaute no 2, 1965

  1 Place Ville-Marie, rez-de-chaussée

L’œuvre Cosmonaute no 2 combine en une seule pièce le fer et le bois. Elle concilie des problématiques plastiques et des préoccupations humanistes, à une époque où l’homme tente de conquérir l’espace. En savoir plus

C. Yves Trudeau, La Cité, 1962

  Place Ville-Marie, esplanade

Formé dès l’adolescence aux disciplines artistiques, Trudeau s’est surtout spécialisé en céramique, avant de commencer sa carrière de sculpteur à la fin des années 1950. Il adopta d’abord le bronze comme matériau de prédilection avant d’explorer les possibilités offertes par le fer soudé. La Cité fait partie des premiers travaux qu’il réalisa dans ce matériau. Ce dernier permet de créer des formes et des volumes épurés qui se réduisent aux seules grandes lignes de force. En savoir plus

D. Ivanhoë Fortier, Tour sublunaire, 1965

  Place Ville-Marie, esplanade

Tout au long des années 1960 et 1970, Ivanhoë Fortier explore plusieurs matériaux, créant des œuvres qui respectent les qualités inhérentes à chacun de ceux-ci. Tour sublunaire est composée de métal découpé, technique qui est particulièrement propice au déploiement de formes dans l’espace. En savoir plus

E. Charles Daudelin, Composition no 1, 1966

  5 Place Ville-Marie, rez-de-chaussée

Cette sculpture en bronze de Charles Daudelin est conçue à un moment déterminant dans la trajectoire de l’artiste. Jusqu’aux années 1960, Daudelin est connu pour ses œuvres figuratives sur papier, ses peintures à l’huile, ses céramiques et des travaux plus artisanaux comme la fabrication de marionnettes et les peintures figuratives. Au début des années 1960, son langage visuel devient plus singulier et affirmé après des décennies d’expérimentation, devenant entièrement abstrait et idiosyncratique. Composition no 1 date de cette période, où l’artiste commence à s’intéresser et à répondre à l’environnement urbain et à son architecture, ce qui deviendra une pierre angulaire de sa pratique. En savoir plus

F. Armand Vaillancourt, Hommage au Tiers-Monde, 1966

  Place Ville-Marie, esplanade

Cette fonte, qualifiée par Armand Vaillancourt de « poème visuel », a été réalisée en hommage aux peuples marginalisés des pays que l’on désigne aujourd’hui comme en voie de développement. Celle-ci a été produite en trois exemplaires, dont deux exemplaires font partie des collections du Musée national des beaux-arts du Québec et du Musée des beaux-arts de Montréal. Au moment de sa conception, elle se distingue par son axe horizontal et son apparence minérale. Cette œuvre s’inscrit dans un processus adopté par l’artiste à partir de 1955-56, qui lui permet de réaliser des sculptures de manière directe et spontanée, en façonnant du polystyrène qu’il fait ensuite couler en fonte. L’artiste accentue les propriétés texturées de la fonte, conférant à l’œuvre une expressivité marquée, traduisant des tensions et une énergie brute. En savoir plus

G. Musée d’art contemporain de Montréal

Place Ville-Marie, niveau Galerie

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