Montréal, le 24 août 2012 — Il ne reste plus que 9 jours pour visiter l’exposition Zoo organisée et présentée par le Musée d’art contemporain de Montréal cet été. Des milliers de visiteurs d’ici et d’ailleurs ont déjà profité de l’invitation lancée par le MAC à visiter ce zoo urbain. Leurs commentaires furent des plus élogieux et soulignent autant le caractère ludique de l’exposition que son côté plus sérieux. Les médias ont aussi enchaîné avec des critiques des plus enthousiastes. À titre d’exemple, dans le quotidien La Presse, Mario Cloutier a écrit : « De mémoire d’homme, ou de bête, le MAC n’avait pas […] proposé une exposition grand public ratissant aussi large avec une telle présence d’artistes de premier plan, aussi bien canadiens qu’internationaux. » Dans le blogue microculture.ca, on a pu lire : « La faune, à la fois insolite, féroce, excentrique, sauvage et ludique, qui se pavane sous nos yeux, épate et renverse ! L’exposition Zoo […] révèle un parcours zoologique hors du commun… ».

Réunissant quelque 50 œuvres de vingt artistes québécois, canadiens et internationaux qui suscitent une réflexion, très actuelle, sur la relation entre l’humain et l’animal, Zoo est présentée au Musée d’art contemporain de Montréal jusqu’au 3 septembre prochain. Faisant allusion au zoo comme mode de représentation du règne animal et du vivant, cette exposition collective rassemble des œuvres qui favorisent un questionnement à l’égard de l’intérêt particulier pour l’animal qu’on observe dans l’art contemporain depuis plusieurs années. Par ailleurs, elle s’inscrit dans les débats récents autour de l’histoire naturelle et sur notre rapport au monde, marqué par des bouleversements écologiques et géopolitiques sans précédent.

Des œuvres à ne pas manquer

Parmi les œuvres majeures et inédites présentées dans Zoo, on souligne :

Circle of Animals/Zodiac Heads: Gold, 2010, de l’artiste et dissident chinois Ai Weiwei, est une œuvre magistrale présentée pour la première fois au Canada. Dans cette œuvre, Ai Weiwei fait une relecture des douze têtes d’animaux en bronze représentant le zodiaque chinois traditionnel qui, autrefois, ornait la fameuse fontaine-horloge de Yuánmíng Yuán, une retraite impériale à Beijing.

Réalisée expressément pour l’exposition Zoo, David Altmejd propose ici une œuvre inédite intitulée Le Spectre et la Main, 2012, qui reprend des éléments propres à la production de l’artiste, comme un leitmotiv. Dans ce sens, l’œuvre évoque un vivarium qui nous étonne par sa grandeur et où se déploient des agrégats de fils qui introduisent l’idée du mouvement, de la métamorphose perpétuelle.

Une installation imposante de Trevor Gould, intitulée God’s Window, a été conçue spécialement pour le Jardin de sculptures du Musée et se greffe à sa fontaine. Cette sculpture emploie la figure du singe qui apparaît souvent dans la production de l’artiste et la structure en soi fait écho à l’architecture environnante.

Enfin, mentionnons Chair Apollinaire, de Jana Sterbak, un fauteuil « club » réalisé en viande. Sa présentation au MAC constitue une première au Canada.


Remerciements

Le Musée d’art contemporain de Montréal est une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec et il bénéficie de la participation financière du ministère du Patrimoine canadien et du Conseil des arts du Canada. Le Musée les remercie chaleureusement ainsi que Collection Loto-Québec, partenaire principal du Musée.

Source et renseignements

Anne Dongois
T. 514 826-2050
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