Au-delà de sa collection d’œuvres, le MAC conserve de nombreux fonds d’archives riches en témoignages sur les pratiques artistiques, les mouvements sociaux et les grands moments de l’histoire de l’art. Ces fonds, qui représentent 592 boîtes de documents totalisant près de 100 mètres linéaires, incluent des trésors tels que les fonds d’archives des artistes Paul-Émile Borduas et Jean-Paul Mousseau ou encore du Centre international d’art contemporain (CIAC). Malheureusement, moins de 2 % de ces documents ont été actuellement numérisés. Afin de poursuivre l’avancement des initiatives de traitement et de diffusion de ces documents historiques, votre soutien est essentiel!

Ces archives permettent de mieux comprendre non seulement les œuvres elles-mêmes, mais aussi leur contexte de création, leurs influences et leur impact social. Textes, correspondances, photographies, croquis et bien plus encore révèlent des facettes inédites des artistes et de leur époque. Grâce au traitement des archives, à leur numérisation et à leur diffusion, ces sources d’informations deviennent accessibles à tous : chercheurs, étudiants, passionnés d’art. Votre soutien joue un rôle clé pour assurer la protection et la préservation de ces documents.

 

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Le fonds d’archives Paul-Émile Borduas

Un des fonds d’archives déterminants qui est conservé par le MAC est celui de l’artiste Paul-Émile Borduas. Cet imposant ensemble de documents témoigne de la vie personnelle et professionnelle de Borduas, et ce, des années 1920 jusqu’à son décès en 1960. On y retrouve de nombreux documents textuels comme des lettres, manuscrits, des photographies et des croquis. Ce fonds illustre l’évolution artistique et personnelle de cet acteur clé de l’art québécois, documentant sa relation maître-élève avec Ozias Leduc, sa contribution au Refus global, et les liens complexes entre les automatistes et le surréalisme. Le MAC travaille à rendre accessible ce fonds afin qu’il soit disponible à tous et toutes.

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Le Carnaval des objets délaissés (1949)

De l’exposition Peintures surrationnelles (1949), en passant par la première exposition new-yorkaise de Borduas (1954), ces quelques documents ne sont qu’un aperçu de la vie de l’œuvre Le Carnaval des objets délaissés (1949). Ce tableau cheminera jusqu’à la collection du MAC grâce à un généreux don de 55 œuvres du peintre offertes en 1973 par les Musées nationaux du Canada. C’est également à l’occasion de ce don que le MAC deviendra dépositaire du précieux fonds Paul-Émile Borduas.

  

Crédits : 

Borduas, Paul Émile          

Le Carnaval des objets délaissés, 1949

Don des Musées nationaux du Canada

Collection Musée d’art contemporain de Montréal

© Succession Paul-Émile Borduas / Droits d’auteur arts visuels – CARCC, 2024

Photo : Richard-Max Tremblay

Carton d’invitation de l’exposition Peintures surrationnelles. Borduas présentée chez Guy et Jacques Viau, décorateurs-ensembliers du 14 au 26 mai 1949, 1949. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Catalogue de l’exposition fugitive par Robert Élie à ses amis le 2 décembre 1950, 1950. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Catalogue de l’exposition Paul-Émile Borduas présentée à la Passedoit Gallery (New York) du 5 au 23 janvier 1954, 1954. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

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Chanteclerc ou No 6 (1942)

Cet ensemble de documents tirés du fonds Paul-Émile Borduas nous replonge en 1942 au Foyer de l’Ermitage où sera exposée pour la première fois Chanteclerc ou No 6 (1942), aujourd’hui dans la collection du MAC. Dans un article de l’époque, le critique Charles Doyon relate que c’est lors de cette exposition que ce « coq ébouriffé et flamboyant au rouge périmètre » sera spontanément baptisé Chanteclerc par le physiologiste français Henri Laugier (Le Jour, 2 mai 1942).

   

Crédits : 

Borduas, Paul Émile          

Chanteclerc ou Nº 6, 1942

Collection Musée d’art contemporain de Montréal

© Succession Paul-Émile Borduas / Droits d’auteur arts visuels – CARCC, 2024

Photo : Richard-Max Tremblay

Paul-Émile Borduas, accompagné du critique Henri Girard, lors du vernissage de l’exposition du peintre à l’Ermitage, 1942. Photo : Henri Paul, Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Carton d’invitation de l’exposition de Paul-Émile Borduas au Foyer de l’Ermitage, 1942. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Liste des œuvres lors de l’exposition de Paul-Émile Borduas au Foyer de l’Ermitage, 1942. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

 

 

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Canada (1951)

Au printemps 1951, le peintre Paul-Émile Borduas invite « ses amis, et leurs amis », à une exposition « surprise » à son atelier de Saint-Hilaire. Comme ces pièces en provenance du fonds Paul-Émile Borduas en témoignent, la surprise se révèlera être une exposition de tableaux, d’encres et de sculptures sur bois aux titres évoquant des pays, comme Japon, Égypte ou États-Unis. Canada (1951), dans la collection du MAC depuis 1979, était au nombre des sculptures exposées à cette occasion.

 

Crédits :

Borduas, Paul Émile          

Canada, 1951

Don de madame Irène Legendre

Collection Musée d’art contemporain de Montréal

© Succession Paul-Émile Borduas / Droits d’auteur arts visuels – CARCC, 2024

Photo : Denis Farley

Borduas, Paul-Émile, États-Unis, 1951, Collection Musée des beaux-arts du Canada, © Succession Paul-Émile Borduas / Droits d’auteur arts visuels – CARCC, 2024. Photo : inconnu du MAC, Fonds Paul-Émile Borduas

Invitation à une exposition surprise de Paul-Émile Borduas du 2 au 4 juin 1951 à son atelier de Saint-Hilaire, [1951]. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Invitation à une exposition de sculptures de Paul-Émile Borduas du 2 au 4 juin 1951 à son atelier de Saint-Hilaire, [1951]. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

Liste des œuvres présentées lors de l’exposition de Paul-Émile Borduas du 2 au 4 juin 1951 à son atelier de Saint-Hilaire, [1951]. Fonds Paul-Émile Borduas (MACM)

L’art de donner

Vos dons rendent possible le travail immense de traitement des archives, essentiel à leur diffusion numérique et à leur présentation dans le cadre de potentielle exposition.

Ces actions permettent non seulement de préserver les documents originaux en les protégeant de l’usure due à la manipulation, mais aussi de révéler des relations inattendues entre les œuvres et leur histoire, enrichissant ainsi notre compréhension du patrimoine artistique.

 

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